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A la frontière avec la Libye, l'inquiétude des humanitaires

"Laisser une chance à la négociation"; ce sont les mots utilisés hier par Saïf al Islam, l'un des fils du colonel Kadhafi dans un entretien avec des journalistes étrangers. Mais la situation dans la ville reste confuse, et à 200 kilomètres de la capitale libyenne, les humanitaires s'inquiètent.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Radio France ©Reuters/ Zohra Bensemra)

“Nous avons affaire à des terroristes (...) L'armée a décidé
de ne pas attaquer les terroristes et de laisser une chance à la
négociation. Nous espérons le faire pacifiquement et nous le
ferons d'ici demain” a indiqué hier Saïf al Islam, l'un des fils du colonel Kadhafi.

Mais pour le moment, ces promesses ne semblent pas s'être traduites par la moindre accalmie. Les réfugiés qui arrivent aux frontières décrivent toujours des scènes de violences et des combats. Ils racontent le nettoyage des graffitis hostiles à Kadhafi sur les murs de Tripoli, et la destruction méthodique de tous le matériel pouvant servir à des enregistrements, comme si la répression devait s'exercer à huis clos.

Autre constat inquiétant, aucun blessé grave ne figure parmi les quelques 30.000 réfugiés qui se sont présentés ces derniers jours à la frontière avec la Tunisie.

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