Afghanistan : la mobilisation s'organise en Europe pour les réfugiés, Emmanuel Macron ne s'engage pas sur un quota d'accueil
Les talibans qui ont repris le pouvoir en Afghanistan sont-ils moins virulents qu'il y a 20 ans ? C'est du moins l'image qu'ils veulent se donner. De nombreux Afghans, pas convaincus, cherchent à quitter le pays.
184 personnes sont arrivées à Abou Dhabi (Émirats arabes unis) mercredi 18 août, et seront accueillies sur le sol français dans les prochaines heures. Ce sont les premiers Afghans exfiltrés par la France depuis dimanche 15. À Kaboul (Afghanistan), les talibans quadrillent la ville, et leur chef multiplie les déclarations rassurantes à la population. "Tous ceux qui sont dans le camp opposé seront amnistiés, nous ne chercherons pas à nous venger", a assuré Sabiullah Muhajid, porte-parole taliban.
"Des positions audacieuses"
Des promesses qui peinent toutefois à convaincre, surtout pour les anciennes victimes des talibans, comme Malala Yousafzaï, la jeune prix Nobel de la paix. Elle exhorte le monde à ouvrir ses frontières aux Afghans. "Les pays doivent prendre des positions audacieuses pour la protection des droits humains dès maintenant", plaide-t-elle. Désormais sécurisé, l'aéroport de Kaboul permet de multiplier les rotations. La Grande-Bretagne a évacué 306 Britanniques, et plus de 2 000 Afghans. Boris Johnson, le premier ministre, a déclaré accueillir 20 000 Afghans, tout comme le Canada. Quant à Emmanuel Macron, il ne s'engage pas sur un quota d'accueil.
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