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Affaire Ben Barka : le siège de la DGSE perquisitionné

Le siège des services d'espionnage français, la DGSE, a été perquisitionné en juillet et en août pour la première fois. La justice est à la recherche de documents relatifs à une très vieille affaire : la disparition de l'opposant marocain Mehdi Ben Barka, en 1965.
Article rédigé par franceinfo
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Franceinfo (Franceinfo)

Ca n'étonnera pas les spécialistes de l'espionnage :  le siège parisien de la DGSE, les services d'espionnage français, a été perquisitionné cet été. C'est une première dans un lieu classé secret-défense, depuis l'entrée en vigueur des dispositions de la loi du 29 juillet 2009 relatives à la protection du secret de la défense.

C'est donc accompagné du président de la Commission consultative du secret de la défense nationale, que le juge Patrick Ramaël s'est rendu le 29 juillet et le 3 août, aux archives centrales de la DGSE pour saisir des dossiers datant de l'époque du Sdece. Il s'agissait pour lui de retrouver des traces de Mehdi Ben Barka, opposant marocain, mystérieusement disparu en 1965, à Paris. L'opération aurait été menée par les services secrets marocains du roi Hassan II, avec la complicité de truands et de policiers français.

Le corps de Ben Barka n'a toujours pas été retrouvé.

L'enquête sur cet enlèvement est régulièrement source de tensions entre la France et le Maroc, la famille de la victime ne cessant de dénoncer une absence de volonté des deux pays pour faire éclater la vérité.

Les 23 dossiers saisis ont été placés sous scellés par le président de la CCSDN.

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