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A peine élu en Espagne, Mariano Rajoy promet de "faire la guerre à la crise"

Et le futur chef du gouvernement se reprend aussitôt : "il ne va pas y avoir de miracle"...
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Juan Medina Reuters)

La prudence, encore et toujours. C'est sans doute ça, le style Rajoy. Il en a encore fait la preuve ce soir, devant ses partisans, en liesse. Car le parti populaire obtient le meilleur score depuis la fin du franquisme. Très largement victorieux, celui qui n'est encore que chef de parti - et futur chef du gouvernement - n'a pas pu faire autrement que de se montrer prudent, lors de son premier discours officiel.

Mariano Rajoy a donc promis un "effort solidaire" pour "faire la guerre à la crise" . Tout en reconnaissant qu'"il n'allait pas y avoir de miracle" , face à une situation économique très difficile. "Ce n'est un secret pour personne que nous allons gouverner dans la conjoncture la plus délicate pour l'Espagne de ces 30 dernières années, mais je veux dire à tous les Espagnols que l'engagement que nous prenons avec vous nous allons le respecter totalement".

"Je n'aurai pas d'autre ennemi que la crise économique", mais aussi "le
chômage, le déficit, la dette excessive, la stagnation économique et
tout ce qui maintient ce pays dans une situation critique"
, a-t-il martelé.

 

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