Décembre 1999: à Saint-Benoit-la-Chipotte, des vents de 170 k/h, du jamais vu depuis quatre siècles, avaient été enregistrés dans les Vosges. "C'était la peur, je me demandais combien de temps ça allait durer", se souvient un homme interrogé par France 3. "Les arbres tombaient les uns après les autres, j'étais pétrifiée", raconte une femme. "Le bruit était infernal", poursuit une autre.La commune sauvée par la taxe d'habitation90 % des arbres communaux sont tombés. "C'est quelque chose qu'on ne peut pas oublier", assure une habitante de Saint-Benoit-la-Chipotte, marquée par cette scène chaotique. En face de son domicile vivait une belle forêt de pins. La tempête l'a ravagée. Désormais, des petites habitations ont poussé comme des champignons. "Aujourd'hui, c'est du direct voisin-voisin. Avant on entendait les chouettes", regrette-t-elle. Mais grâce à ces nouveaux venus, les ressources générées par la taxe d'habitation ont augmenté. L'arrivée des nouveaux habitants a aussi permis à l'école communale de ne pas fermer.