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Reportage "Tout le toit a été arraché, les salles de classe sont des pataugeoires" : des établissements scolaires fermés après le passage de la tempête Ciaran

À Guisseny dans le Finistère, les cours seront maintenus en distanciel pour les 90 élèves qui ne pourront pas retourner en classe. Des travaux de plusieurs semaines sont à prévoir pour réparer les dégâts.

Sandrine Etoa-Andegue - édité par Lou Bes

Radio France

Publié le 06/11/2023 12:24

Temps de lecture : 2min

Une partie de la toiture de l'école du village de Guisseny (Finistère) est arrachée après le passage de la tempête Ciaran, le 4 novembre 2011. (VINCENT FEURAY / HANS LUCAS)

Il n'y aura pas de rentrée le lundi 6 novembre après les vacances de la Toussaint pour une partie des élèves dans les départements touchés par la tempête Ciaran. En Bretagne et en Normandie notamment, plusieurs établissements scolaires ont subi des dégâts, occasionnant des fermetures plus ou moins longues pour travaux.

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Une bonne partie de la toiture a été arrachée et une charpente a été démolie dans l'établissement Sainte-Jeanne d'Arc, seule école du village de Guisseny. Située sur la côte nord du Finistère, l'école est fermée jusqu'à nouvel ordre pour travaux. L'établissement, qui abrite un collège Diwan (avec un enseignement en breton), ne peut plus accueillir les 90 élèves. Des dégâts qui pourraient étirer la fermeture jusqu'à la rentrée de septembre 2024, s'alarme Aline Folgalvez, la directrice de l'établissement. "Tout le toit a été arraché, explique-t-elle. Les salles de classe sont des pataugeoires, ça fait très mal au cœur de voir ça. Il faudra vraiment des mois de travaux, c'est la catastrophe". Faute de solution, les élèves seront en distanciel à partir d'aujourd'hui.

Des semaines de travaux

Les 450 élèves du collège Jacques Prévert de Coutances, dans la Manche, devront aussi suivre les cours à distance. L'établissement "a subi des dégâts assez considérables", précise Stéphane Vautier, directeur académique de services de l'éducation nationale de la Manche. Plusieurs semaines de travaux sont à prévoir, et dès mardi 7 novembre les collégiens seront répartis dans deux lycées et une ancienne école de la ville. "La principale difficulté, c'est que nous avons maintenant un collège, donc une unité pédagogique qui va être répartie sur trois lieux, explique Stéphane Vautier. L'organisation, notamment le déplacement des professeurs, doit être repensée et donc les emplois du temps doivent être tous refaits". La cantine, le transport des élèves ont dû aussi être réorganisés.