Tempête Alex : la douleur des proches des deux pompiers décédés
Mardi 6 octobre, les opérations de secours se poursuivent pour tenter de retrouver la vingtaine de personnes portées disparues, quatre jours après la tempête Alex, survenue vendredi 2 octobre. Ceux qui ont connu les deux pompiers décédés font part de leur douleur.
Pour la maire de la Bollène-Vésubie (Alpes-Maritimes), Martine Barengo-Ferrier, il est difficile de revenir sur le bord de route où elle a vu pour la dernière fois les deux pompiers disparus lors du passage de la tempête Alex, vendredi 2 octobre. Sous ses yeux, la voiture des deux sapeurs volontaires a été emportée par les eaux en furie alors qu'ils tentaient de sauver des vies. "J'ai pas pensé à moi, j'ai pensé à eux qu'il fallait secourir au mieux, et en même temps, en sachant que ça allait être très difficile de les secourir [...] je pense que la voiture a disparu très vite", se rappelle-t-elle.
Huit personnes toujours recherchées
L'un des deux pompiers s'appelait Loïc. Âgé de 31 ans, il venait d'avoir une petite fille l'été dernier. Il appartenait à la caserne de Saint-Martin-Vésubie, détruite par la tempête. "Ils sont disparus pour nous, pour aller sauver des gens", déclare un de ses amis, ému. Les habitants décrivent un homme généreux et bienveillant. Quatre jours après la tempête, huit personnes emportées par les flots sont toujours recherchées. 13 autres n'ont toujours pas donné signe de vie.
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