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Deux pompiers disparus : "On a une pensée extrême pour l'ensemble de nos collègues", réagit le porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers

Deux sapeurs-pompiers, en intervention, sont tombés à l'eau après l'effondrement d'une route à La Bollène-Vésubie.

Article rédigé par franceinfo
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Le fleuve du Var depuis la commune de Saint-Laurent-du-Var limitrophe de la ville de Nice dans les Alpes-Maritimes. La région a fait face à une montée des eaux exceptionnelle en raison de la tempête Alex (photo d'illustration). (CYRIL DODERGNY / MAXPPP)

Au moins neuf personnes sont portées disparues après le passage de la tempête Alex dans la nuit de vendredi à samedi 2 octobre. Parmi elles, deux sapeurs-pompiers en intervention sont tombés à l'eau après l'effondrement d'une route à La Bollène-Vésubie. "On a une pensée extrême pour l'ensemble de nos collègues des sapeurs-pompiers des Alpes-Maritimes", réagit samedi 2 octobre sur franceinfo le capitaine Éric Brocardi, porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France.

"Ce que l'on peut tous redouter, c'est effectivement de ne pas avoir le compte des sapeurs-pompiers qui soient au retour dans les casernes, explique Éric Brocardi. Il est évident qu'à ce jour [samedi], nous allons tout mettre en œuvre pour permettre de retrouver l'ensemble des citoyens, l'ensemble des sapeurs-pompiers, ce sont les tâches prioritaires du jour."

Les recherches reprennent samedi matin

Dans le département, "l'ensemble des sapeurs-pompiers, soit les plus de 500 sapeurs-pompiers avec 100 sapeurs-pompiers venus de toute la zone Sud-Est en renfort, sont toujours activement mobilisés", indique le capitaine Eric Brocardi. "Samedi matin, les recherches vont reprendre très activement, avec on espère un plafond nuageux suffisamment assez haut pour que les hélicoptères de la Sécurité civile et de la gendarmerie puissent ensuite décoller tôt possible, de manière à pouvoir poursuivre les actions de recherche", indique le porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France.

Le capitaine Éric Brocardi invite à la prudence : "Parfois, on a l'impression que le plus dur est passé, mais non, le plus dur n'est pas passé. Pour les citoyens, il faut impérativement rester chez soi. Il faut continuer à rester vigilant et ne pas s'aventurer sur le terrain. La curiosité n'est pas de mise. L'essentiel aujourd'hui, c'est de rester au sein du cocon familial, de rester le plus proche possible des uns et des autres, même si les communications ne passent pas."

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