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Sécheresse : "Un paradoxe" après des "inondations historiques" dans le Doubs, souligne le maire de Morteau

Cédric Bôle appelle ses administrés à restreindre leur consommation d'eau, dans l'attente de pluies qui pourraient recharger les nappes phréatiques.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Le lit de la rivière Doubs, asséché, entre Pontarlier et Morteau, le 12 août 2018. (FABRICE COFFRINI / AFP)

De nombreuses régions souffrent en ce moment de la sécheresse. "Un paradoxe", a indiqué vendredi 26 octobre sur franceinfo Cédric Bôle, le maire de Morteau dans le Doubs. "Nous avons eu des inondations historiques en début d'année et actuellement nous vivons une sécheresse quasiment historique également."

Restrictions d'eau

Pour pallier ce fléau, des mesures de restrictions d'eau sont en cours dans le Doubs. "Chacun est appelé à restreindre son utilisation en eau, a rappelé le maire, depuis de nombreuses semaines, la population a interdiction d'arroser ses pelouses, nettoyer ses cours, laver ses véhicules et depuis peu, depuis la semaine passée, nous avons appelé la population à réduire encore davantage sa consommation en eau quotidienne, avec une demande de réduction de l'ordre de dix litres d'eau par jour".

Je pense que la population a parfaitement conscience de la situation tout à fait exceptionnelle.

Cédric Bôle

à franceinfo

"On voit effectivement les consommations diminuer, peut-être pas suffisamment pour revenir à des situations tout à fait normales, mais je pense qu'il y a une prise de conscience générale". Malgré ça, plusieurs habitants ont été sanctionnés pour ne pas avoir respecté cette restriction, a affirmé Cédric Bôle.

En attente de précipitations

Le préfet du Doubs a d'ailleurs expliqué sur franceinfo avoir mis en place un dispositif de transport d'eau par citernes de pompage pour alimenter les populations en eau potable. Le maire de Morteau est concerné : "Nous allons terminer notre deuxième semaine d'approvisionnement complémentaire en camion-citerne qui nous fournit 20 à 25% de nos besoins journaliers".

"Je crois que ça fait plusieurs jours, plusieurs semaines que nous scrutons le ciel en attente de précipitations, a confié Cédric Bôle, mais ce qui nous importe, ce ne sont pas forcément des précipitations ponctuelles, mais véritablement une phase importante d'eau, de façon à pouvoir recharger nos nappes phréatiques qui sont très fortement réduites et ne suffisent plus à alimenter la population".

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