Sécheresse : "On a dépassé le cap des 100 communes privées d'eau potable", affirme Christophe Béchu

Le ministre de la Transition écologique appelle sur France Inter à la vigilance car "beaucoup de communes seront concernées par des coupures ponctuelles ou temporaires" cet été.
Article rédigé par franceinfo
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Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, le 13 juillet 2023. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

"On a dépassé le cap des 100 communes privées d'eau potable" en France, alerte mardi 1er août sur France Inter Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. Il rappelle que l'été dernier, le nombre de communes privées d'eau potable au robinet "avait dépassé les 700". Selon le ministre, "un peu moins de 30 000 Français" sont ainsi concernés actuellement par ce problème lié à la sécheresse.

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Le ministre appelle donc à la vigilance pour cette période estivale car "beaucoup de communes seront concernées par des coupures ponctuelles ou temporaires". Christophe Béchu est persuadé cela dit "qu'on sera à un niveau moins élevé" cette année, en raison notamment des "500 travaux de sécurisation, d'interconnexion de réseaux que le gouvernement a lancé en septembre dernier".

Le pourtour méditerranéen, la vallée du Rhône et la Saône les plus touchés

Christophe Béchu assure par ailleurs que "62% des nappes phréatiques étaient en-dessous des normales de saison" mi-juillet en France, alors qu'on atteignait les 68% au début du mois. Le ministre de la Transition écologique précise que les régions les plus touchées par ce déficit hydrique sont "le pourtour méditerranéen, la côte de la vallée du Rhône et de la Saône". Cette situation est la conséquence de la "sécheresse de l'été dernier qui nous a laissé des nappes [phréatiques] vides" et par un manque de "pluie durant la période de recharge", explique-t-il.

Le ministre de la Transition écologique reconnaît la difficulté d'évoquer ces conséquences du dérèglement climatique, alors que ces derniers jours peuvent paraître frais sur certaines régions : "Ce n'est pas parce qu'il pleut qu'on n'a pas de problème de sécheresse, comme ce n'est pas parce que les températures sont plus basses qu'il n'y a pas de dérèglement climatique", ajoute-t-il.

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