Projet de "méga-bassines" de Sainte-Soline : Christophe Béchu dénonce "les fables" de la gauche et assume le dispositif policier de samedi
"Il faut arrêter avec les fables ! La fable qui suppose que des gens avaient prévu de faire une petite balade bucolique pour aller regarder un chantier ne résiste pas à la réalité", réagit Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, sur France Inter lundi 27 mars, après les violents affrontements de samedi entre opposants au projet de "méga-bassines" et les forces de l'ordre, à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres.
Sainte-Soline : "Il faut arrêter avec les fables", estime @ChristopheBechu.
— France Inter (@franceinter) March 27, 2023
Le ministre de la Transition écologique évoque un "déferlement de violence inouï" dans les Deux-Sèvres et "condamne" les scènes de ce week-end. #le7930inter pic.twitter.com/9CpxU9VS5s
Le ministre dénonce "la réalité alternative", "le deux poids deux mesures", de certaines personnalités de gauche. Jean-Luc Mélenchon ou encore l'eurodéputé EELV David Cormand estiment que sans une telle présence policière il n'y aurait pas eu de policiers ou de manifestants blessés, comme ce jeune de 30 ans entre la vie et la mort, après un traumatisme crânien.
"J'aimerais que Jean-Luc Mélenchon mette autant d'énergie à condamner les casseurs, ceux qui tirent sur les policiers, ceux qui participent d'une forme de barbarie, qu'il en met pour aller pointer des violences policières", déclare Christophe Béchu. S'il reconnaît les violences "parfois inacceptables" de certains agents des forces de l'ordre, le ministre considère qu'elles "débouchent sur des saisines de l'IGPN", l'Inspection générale de la police nationale.
"Il n'y a aucune place pour les violences policières."
— France Inter (@franceinter) March 27, 2023
Le ministre de la Transition écologique @ChristopheBechu estime "qu'il ne peut y avoir la moindre tolérance" mais regrette que "malheureusement" tout le monde ne condamne pas les violences contre la police. #le7930inter pic.twitter.com/iRCEIuNydJ
Christophe Béchu assume par ailleurs le dispositif de maintien de l'ordre qui a été mis en place ce week-end. Il rappelle qu'un précédent rassemblement à Sainte-Soline, en octobre dernier, avait fait 61 blessés côté gendarmes. Par ailleurs, il indique que des "dizaines de couteaux, de machettes, de cocktails Molotov, de pierres, de pavés" ont été saisis samedi. "Quand je vais me promener en famille ou avec des amis, je n'emmène pas des boules de pétanque, des bonbonnes de gaz, des cocktails molotov et des battes de baseball", déclare le ministre de la Transition écologique. "Vous avez vu les images ? Ces gens ont jeté des tirs de mortier sur les gendarmes. Et on voudrait nous faire croire qu'à la fin la responsabilité serait du côté des forces de l'ordre ?", lance-t-il, tout en rappelant que la manifestation de samedi avait été interdite. Toutefois, Christophe Béchu réaffirme qu'il "n'y a aucune place pour les violences policières".
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