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Près d'un quart de la population mondiale menacée par une pénurie en eau, selon un rapport

Les principaux pays concernés sont situés au Moyen-Orient et au nord de l'Afrique.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le lac asséché du sanctuaire d'oiseaux de Nal Sarova en Inde, le 4 juin 2019. (SAM PANTHAKY / AFP)

De "terribles conséquences" en prévision. Près d'un quart de la population mondiale est en situation de pénurie hydrique grave, proche du "jour zéro" lors duquel plus aucune eau ne sortira du robinet, selon un rapport (en anglais) rendu public mardi 6 août. La carte établie par l'institut World resources mesure les risques de pénurie en eau, de sécheresse et d'inondations fluviales. 

"L'agriculture, l'industrie, et les municipalités absorbent 80% de la surface disponible et des eaux souterraines lors d'une année moyenne" dans les dix-sept pays concernés, principalement situés au Moyen-Orient et au nord de l'Afrique, écrit l'institut. Il s'agit du Qatar, d'Israël, du Liban, de l'Iran, de la Jordanie, de la Libye, du Koweït, de l'Arabie saoudite, de l'Erythrée, des Emirats arabes unis, de Saint-Marin, du Bahreïn, du Pakistan, du Turkménistan, d'Oman, du Botswana et de l'Inde, deuxième pays le plus peuplé du monde.

"La plus grande crise dont personne ne parle"

"La pénurie en eau est la plus grande crise dont personne ne parle. Ses conséquences prennent la forme d'insécurité alimentaire, de conflit, de migration, et d'instabilité financière", a indiqué Andrew Steer, PDG de WRI.

"Lorsque la demande rivalise avec les réserves, même de petits épisodes de sécheresse – qui vont augmenter avec le changement climatique – peuvent provoquer de terribles conséquences", comme les récentes crises au Cap (Afrique du Sud), Sao Paulo (Brésil) ou Chennai (Inde), détaille l'institut. Vingt-sept autres pays figurent sur la liste des pays présentant une "pénurie hydrique élevée".

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