Rouen : Celio sous le feu des critiques pour avoir volontairement détruit des vêtements
L'enseigne Celio est accusée par des internautes de Rouen (Seine-Maritime) d'avoir lacéré volontairement des vêtements qui n'étaient plus destinés à la vente, a rapporté lundi France Bleu Normandie.
Avec la vague de froid qui s'abat sur le pays, un geste de l'enseigne Celio est vivement critiqué depuis samedi sur les réseaux sociaux. A l'origine de la polémique, une photo publiée par une habitante de Rouen, qui a été partagée plus de 10 000 fois, selon une information de France Bleu Normandie diffusée lundi 5 février. On y voit des vêtements pour homme de la marque Celio lacérés, accrochés aux grilles métalliques du magasin par des passants.
Pour certains internautes, sur Twitter comme sur Facebook, c'est une évidence : Celio aurait sommé ses salariés rouennais de saboter volontairement la marchandise qui devait être jetée. "Quelle honte", "c'est à vomir" ou encore "écœurant avec tous les SDF qu’il y a dans cette rue et le froid", peut-on lire dans les commentaires.
La boutique évoque un dégât des eaux
France Bleu Normandie a contacté le siège de Celio France. Aucune réponse. Du côté de la boutique rouennaise, on parle d'un dégât des eaux qui aurait sali une bonne partie des vêtements. Ils ont été lacérés et jetés pour les rendre inutilisables afin de ne prendre aucun risque pour la santé.
Sur Twitter, l'enseigne a réagi lundi à la publication d'une internaute. "Les produits détruits concernent uniquement des articles totalement importables : trous, déchirures, grosses tâches indélébiles", a écrit Celio qui ajoute que la marque "soutient ADN (Agence du Don en Nature) par des dons réguliers de produits, qui les redistribue ensuite à plus de 750 associations en France."
Les produits détruits concernent uniquement des articles totalement importables : trous, déchirures, grosses tâches indélébiles.
— celio* (@celio) 5 février 2018
Celio soutient ADN (Agence du Don en Nature) par des dons réguliers de produits, qui les redistribue ensuite à plus de 750 associations en France.
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