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Qualité de l'air en Île-de-France : amélioration de la situation en 2016, malgré un fort pic de pollution

Airparif a publié jeudi son bilan de l'année 2016. La qualité de l'air s'est légèrement améliorée l'année passée, mais des pics de pollution compromettent encore la santé d'un Parisien sur deux.

Article rédigé par franceinfo
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Pollution sur le périphérique parisien, le 18 mars 2015. (CAROLINE PAUX / AFP)

En 2016, plus de 1,4 million de Franciliens ont été exposés à des niveaux de pollution ne respectant pas la règlementation pour le dioxyde d'azote, selon le bilan publié jeudi 29 juin par Airparif. L'association de surveillance de la qualité de l'air en Île-de-France souligne cependant "une légère baisse des niveaux de pollution" au dioxyde d’azote.

Le trafic routier pointé du doigt

Dans son bilan 2016, Airparif rappelle que le dioxyde d'azote est majoritairement issu du trafic routier et a un impact avéré sur la santé. Ce sont les Franciliens résidant à proximité du trafic routier et dans le cœur de l’agglomération parisienne qui sont le plus touchés par ces pollutions. Au cœur de la capitale, c'est la santé de près d’un Parisien sur deux qui est affectée par les pics de pollution.

Airparif tire par ailleurs la sonnette d'alarme sur les taux de particules ultrafines. La grande majorité de l'Île-de-France connaît, comme tous les ans, "des dépassements de l'objectif" sur ces particules. L'organisme rappelle que les niveaux de particules ultrafines et de dioxyde d’azote, font l’objet "d’un contentieux entre la France et la Commission européenne pour non-respect des directives sur la qualité de l’air."

"Des conditions anticycloniques exceptionnelles"

La météorologie particulière de l'année 2016 a fortement influencé la qualité de l’air francilienne, précise encore Airparif. En dépit d’une météorologie printanière maussade et d’un été sans canicule, "les dépassements de l’objectif de qualité de l’ozone sont encore nombreux plus particulièrement dans les zones périurbaines et rurales", explique l'organisme.

Les émissions locales de polluants sont restées faibles en janvier et février, mais plus fortes en décembre. Sur le premier semestre 2016, "les températures sont restées supérieures aux normales saisonnières, la pluviométrie a été excédentaire et les durées d’ensoleillement plutôt faibles", détaille Airparif. Le second semestre a lui été marqué par "des conditions anticycloniques exceptionnelles", notamment au mois de décembre.

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