Pollution : le marché porteur des purificateurs d'air
Le marché des purificateurs d'air est en plein essor. De nouveaux appareils ont fait leur apparition dans les rues et les écoles. Les municipalités investissent beaucoup d'argent dans ces dispositifs.
Des fumées noires, des particules fines, du dioxyde de carbone, et des pics de pollution à répétition... Pour mieux respirer, les villes seraient-elles prêtes à acheter de l'air pur ? Un marché prometteur, qui aiguise les appétits de plusieurs entreprises. Dans une école primaire de région parisienne, un ingénieur vient vendre de l'air pur. Il relève les données des capteurs installés dans les classes.
Une expérimentation va être menée
Prochaine étape : l'installation de caissons dans l'école. Ils rejetteront un air filtré, avec moins de CO2 et de particules fines. "On va mettre un filtre qui va être capable de figer les particules d'un côté. Quand l'air n'a plus de particules, il faut piéger les polluants présents dans le gaz. Un système piège les gaz au dos du filtre", précise Frédéric Bouvier, directeur du pôle compétences air (Veolia). L'expérimentation sera menée gratuitement pendant un an et demi.
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