Moteurs et pollution bannis de Paris
À Paris, les piétons, vélos et autres trottinettes avaient le champ libre ce dimanche 1er octobre. La 3e journée sans voiture a réjoui ou agacé.
Images inhabituelles des rues de Paris désertées par les voitures. Ce dimanche, seuls taxis, véhicules utilitaires et de secours pouvaient franchir les barrages filtrants. Les réactions des automobilistes vont du fatalisme à l'agacement. Des cyclistes de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) sont venus spécialement pour en profiter : "C'est magique. Moi quand je viens pour le travail, c'est épouvantable. Là franchement, Paris sans voiture, c'est que du bonheur, c'est un plaisir fou".
Des organisateurs satisfaits
Dans un village éphémère installé le long du canal de l'Ourcq, c'est la satisfaction pour le collectif à l'origine, depuis trois ans, de cette journée sans voiture. "L'idée c'est que, le lendemain et les jours d'après, on se demande si on a vraiment besoin d'une voiture pour circuler", explique Delphine Grinberg, membre du collectif Paris sans voiture. La place d'Italie sans embouteillages, une aubaine pour les piétons et les cyclistes qui apprécient cette atmosphère sereine.
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