Mobilité durable : Greenpeace évalue les grandes villes françaises engagées contre la pollution
Greenpeace France dévoile mercredi son "panorama de la mobilité durable". Une douzaine de grandes villes ont été passées au crible. Paris, Nantes et Strasbourg font partie des bons élèves. Marseille et Nice sont à la traîne.
Greenpeace dévoile mercredi 27 juin 2018 son étude de la mobilité durable. Douze grandes villes et agglomérations françaises ont été passées au crible : Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice, Paris, Rennes, Strasbourg et Toulouse. Une enquête menée avec l'appui du Réseau Action Climat et des associations locales, selon des critères très précis.
Greenpeace a évalué les douze villes en prenant en compte les restrictions mises en place sur les voitures polluantes, le renforcement de l'offre des transports en commun, la création d'un réseau de vélo et les incitations au changement de comportements.
Moins de véhicules polluants, plus d'alternatives à la voiture
Parmi les villes les mieux notées, il y a Nantes, Paris ou Strasbourg. "Cette étude met en évidence des dynamiques intéressantes dans certaines villes, en matière de développement des alternatives à la voiture individuelle, précise Sarah Fayolle, chargée de campagne climat/transport chez Greenpeace. Par exemple à Strasbourg, à Nantes sur le développement des alternatives à la voiture individuelle." Sarah Fayolle cite aussi des villes qui, selon l'étude, ont affiché des ambitions en matière de restrictions sur les véhicules les plus polluants et qui se sont déjà engagées dans la mise en œuvre des zones où on exclue les véhicules les plus polluants. "C'est le cas par exemple à Paris et Grenoble", indique-t-elle.
On a besoin que les villes avancent sur ces deux fronts, la restriction sur les véhicules les plus polluants et le renforcement de l'offre alternative pour que les gens puissent continuer à se déplacer mais sans polluer.
Sarah Fayolle, Greenpeace Franceà franceinfo
Les lanternes rouges de cette étude sont Marseille et Nice qui n'en sont "même pas", écrit Greenpeace, "au stade de l'engagement sur une sortie du tout voiture".
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