Cet article date de plus de deux ans.

Tempête Franklin : la vigilance orange aux "vents violents" dans le nord de la France levée

Des rafales à 176 km/h ont été enregistrés au cap Gris-Nez dimanche soir. Le trafic ferroviaire est perturbé lundi matin dans la région.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des vagues s'abattent sur la côte à Belfast, en Irlande du Nord, le 20 février 2022. (CONOR MCCAUGHLEY / ANADOLU AGENCY / AFP)

Le nord de la France a fait face dimanche soir à la tempête Franklin. Placés en vigilance orange aux vents violents, le Nord, le Pas-de-Calais, la Somme et la Seine-Maritime ont été frappées par un "nouvel épisode tempétueux circulant rapidement, d'une intensité moindre que la récente tempête 'Eunice', nécessitant toutefois une vigilance particulière", selon Météo France. La vigilance orange a été levée dans la nuit du dimanche 20 au lundi 21 février.

Cette nouvelle tempête, baptisée Franklin par le service météorologique irlandais, a été marquée par le déplacement d'ouest en est d'une "bande de pluie étroite mais intense", accompagnée de rafales violentes : 176 km/h ont ainsi été enregistrés dimanche soir au cap Gris-Nez, 127 km/h à Boulogne-sur-Mer et 117 km/h à Calais, rapporte France Bleu Nord.

Encore 12 000 foyers privés d'électricité

Malgré les efforts d'Enedis, qui mobilise "plus de 1 000 techniciens et entreprises partenaires", environ 12 000 clients n'avaient encore pu être réalimentés en électricité dans les Hauts-de-France dimanche en fin de journée, sur les 170 000 clients concernés au plus fort de la tempête Eunice. 

Du côté ferroviaire, des liaisons par TER ont été suspendues dimanche soir en raison de la tempête. Des retards sont encore constatés lundi matin. Certains établissements scolaires, comme le lycée Boucher de Perthes d'Abbeville (Somme), dont la toiture a été endommagée par le passage d'Eunice, resteront également fermés lundi.

Consultez lamétéo
avec
voir les prévisions

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.