Inondations : les entreprises à l'arrêt
Les entreprises du bord de Seine sont à l'arrêt depuis le 22 janvier dernier et le début des crues.
Installations noyées, sites fermés. En tant normal, des milliers de mètres cube de béton sortent chaque jour de ces silos, aujourd'hui à l'arrêt à cause des inondations. A Paris, la Seine est l'artère vitale des cimentiers, elle leur permet de recevoir par péniche des tonnes de sable et de gravier. Depuis lundi 22 janvier et le début des crues, plus rien. Quelques kilomètres plus loin, un site est rescapé, mais le bâtiment a déjà les pieds dans l'eau, le site sera bientôt noyé. L'objectif est de prolonger l'activité le plus longtemps possible pour limiter les pertes. Le long du fleuve, les bateaux-mouches sont à l'arrêt, les employés sont au chômage technique. Les pertes sont estimées à 100 000 euros par jour et la facture risque de s'alourdir dans le week-end. Interdiction de naviguer sur la Seine.
Une économie paralysée
Idem pour l'Yonne. Toute l'économie locale s'en trouve, par conséquent, impactée. Impossible, par exemple, pour ces silos à grains pleins d'orge de livrer les commandes. Le marinier est coincé depuis une semaine, il charge tout de même son bateau pour être prêt à partir dès que possible : chaque journée à quai représente un manque à gagner considérable. Les ports tournent au ralenti : à Gennevilliers (Hauts-de-Seine ), 16 000 tonnes de marchandise transitent chaque jour en temps normal. Mais depuis plusieurs jours, les camions ont remplacé les péniches.
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