: Vidéo "Mon casier judiciaire comparé à l'urgence climatique, c'est rien" : elle est poursuivie pour avoir décroché des portraits d'Emmanuel Macron
Elle est poursuivie avec 7 autres activistes pour avoir décroché des portraits d'Emmanuel Macron dans des mairies parisiennes le 21 février dernier. Emma Chevallier raconte.
Huit militants écologistes étaient jugés pour "vol en réunion", ce mercredi 11 septembre à Paris, après avoir décroché des portraits du président Emmanuel Macron dans des mairies. Un devoir moral et symbolique pour les auteurs de cette action. Parmi eux, Emma Chevallier qui a décoché le portrait du chef de l'État dans la mairie du 5ème arrondissement de Paris et qui risque 5 ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende. "J'aurai le ventre noué pendant le procès", lance-t-elle. Mais pour elle, le mur vide est le symbole du vide de la politique actuelle. Depuis cette action, 128 portraits officiels ont été décrochés dans toute la France. "Mon casier judiciaire comparé à l'urgence climatique, c'est rien", estime Emma Chevallier.
"Un gouvernement sourd"
Si 57 personnes ont fait l'objet de poursuites pour avoir décroché des portraits du Président, Emma Chevallier estime que ce dernier ne respecte pas les accords de Paris. Il faudrait "respecter la trajectoire d'un réchauffement de 1,5 degrés" mais "la politique d'Emmanuel Macron nous amène à une trajectoire de 3 degrés." La jeune militante dénonce un "gouvernement sourd". "Donc c'est aussi une manière de l'interpeller", justifie Emma Chevallier.
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