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Vidéo "Envoyé spécial" a rencontré le vieil homme d'affaires qui jette sa fortune à la mer pour sauver le cap Ferret

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Envoyé spécial. Le vieil homme qui jetait sa fortune à la mer
Envoyé spécial. Le vieil homme qui jetait sa fortune à la mer Envoyé spécial. Le vieil homme qui jetait sa fortune à la mer (ENVOYÉ SPÉCIAL / FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Depuis trente-deux ans, il défend son terrain contre l'érosion qui ronge la côte aquitaine. Au cap Ferret, "Envoyé spécial" a rencontré Benoît Bartherotte, l'homme d'affaires qui veut à tout prix sauver cette pointe menacée d'engloutissement. Quitte à jeter littéralement sa fortune à la mer. Extrait.

L'œuvre de sa vie, c'est ce rempart à la pointe du cap Ferret (Gironde), qu'il inspecte chaque matin et renforce tous les jours. Depuis trente-deux ans, à coups de tonnes de pierres et de gravats, Benoît Bartherotte défend son terrain contre les assauts de la mer et l'érosion naturelle qui ronge la côte aquitaine. Quitte à jeter littéralement sa fortune à la mer. Extrait du magazine "Envoyé spécial".

Face à l'implacable effondrement du banc de sable qu'est la presqu'île du cap Ferret, en l'absence de réponse de l'Etat, cet amoureux des lieux a trouvé une solution : construire sa propre digue. De 500 mètres de long. Une solution ruineuse, même pour ce richissime homme d'affaires. En 2008, il disait avoir déjà dépensé 5 millions d'euros. Ensuite, la facture a continué à grimper, mais il a arrêté de compter…

Mille camions par an pour l'entretien de la digue

Il y a trente ans, jusqu'à 60 camions par jour déversaient leur chargement. Pour "contrer les 380 millions de mètres cubes d'eau qui arrivaient deux fois par jour au début, explique-t-il en désignant l'océan, il fallait envoyer énormément de poids dessus." Aujourd'hui, pour le simple entretien de cette digue pharaonique, que la mer continue à creuser, ce n'est plus "que" 1 000 camions par an. Pour un coût de 200 000 euros.

Le jour de cette rencontre avec les journalistes d'"Envoyé spécial", c'est presque 25 tonnes de pierres qui s'ajoutent à l'héroïque construction. Ensuite, un autre chargement de briques, poteaux électriques et tuiles est déversé pour combler les interstices. Moyennant quoi, la pointe, qui perdait une centaine de mètres par an, aurait cessé de reculer.

Extrait de "Littoral : contre vents et marées", un reportage à voir ou revoir dans "Envoyé spécial" le 14 juin 2018.

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