Météo : de plus en plus de phénomènes extrêmes
Les spécialistes l'assurent : l'été 2021 sera très chaud et sec. Des phénomènes météorologiques extrêmes s'intensifient, se multiplient et font de plus en plus de dégâts. Et ces dégâts ont un coût faramineux.
L'année 2019 avait été marquée par des incendies sans fin en Australie, mais aussi en Californie (États-Unis) ou encore en Sibérie (Russie) où le thermomètre affichait 38°C. Se dirige-t-on vers une banalisation de l'extrême ? Les experts du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) mettent en garde : ce qui nous surprenait il y a quelques années pourrait bien devenir notre quotidien. Les scientifiques surveillent la fréquence toujours plus élevée de ces phénomènes. Pour les climatologues, il est urgent d'adapter l'agriculture, les bâtiments qui nous protègent de la chaleur et ne plus construire en zone inondable.
Des coûts de plus en plus élevés
Ces dégâts météorologiques ont aussi des coûts faramineux. Les assureurs prennent désormais les changements climatiques très au sérieux. La tempête Alex par exemple, qui s'était abattue dans les Alpes-Maritimes à l'automne dernier, au-delà du lourd bilan humain, a eu un coût majeur : "210 millions d'euros pour les assurances et au moins 1,5 milliard d'euros pour les pouvoirs publics", assure mardi 4 mai la journaliste de France Télévisions Sandrine Feydel, sur le plateau du 12/13.
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