Le réchauffement climatique a renforcé la fréquence des événements météo extrêmes entre 2011 et 2015, selon l'ONU
Dans un rapport publié à l'occasion de la COP22 à Marrakech, l'Organisation météorologique mondiale fait la synthèse de près de 80 études publiées sur le sujet.
Les effets du changement climatique ont augmenté les risques de vagues de chaleur, sécheresses, records de précipitations et inondations ces dernières années, affirme l'Organisation météorologique mondiale (OMM) dans un rapport publié, mardi 8 novembre, à l'occasion de la COP22 à Marrakech (Maroc).
Dans ce document, cette organisation qui dépend des Nations unies fait la synthèse de près de 80 études publiées sur le sujet. "La probabilité d'avoir des températures extrêmes a été multipliée par dix et même plus" entre 2011 et 2015, explique l'OMM.
Climat mondial 2011-2015: Lien toujours plus étroit entre les phénomènes météorologiques extrêmes et le réchauffement de la planète #COP22 pic.twitter.com/C1afCN1moF
— WMO | OMM (@WMO) 8 novembre 2016
Une moyenne de 0,57°C de plus
L'institution dresse aussi une liste de phénomènes climatiques inédits, tels que les records de températures annuels observés aux Etats-Unis en 2012 ou en Europe en 2014. La période 2011-2015 a été la plus chaude pour tous les continents, sauf l'Afrique, selon l'OMM. La température moyenne a été 0,57°C au-dessus de la moyenne de 1961-1990.
S'il est impossible d'attribuer un évènement météorologique particulier au seul changement climatique, les travaux des climatologues démontrent que les phénomènes extrêmes seront plus nombreux à mesure que le réchauffement sera plus marqué.
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