Trois conséquences inéluctables du changement climatique, selon la Banque mondiale
Dans un rapport publié dimanche, l'institution constate que la hausse de 1,5°C de la température moyenne d'ici à 2050 et ses impacts sont acquis, quels que soient les efforts des gouvernements.
Même si les gouvernements agissent vite pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, certaines conséquences à venir du changement climatique sont inévitables. C'est, en tout cas, ce qu'indique un rapport de la Banque mondiale (BM), publié dimanche 23 novembre.
Compte tenu des émissions passées et à venir émanant des usines, principalement des centrales électriques thermiques, ainsi que des automobiles, la planète n'échappera pas, à l'horizon 2050, à une hausse de pratiquement 1,5°C de la température moyenne par rapport aux niveaux de l'époque pré-industrielle, précise le rapport intitulé Turn Down the Heat, Confronting the New Climate Normal - en anglais - (Eteindre le chauffage, face aux nouvelles normes climatiques).
Francetv info liste trois effets irréversibles du changement climatique que nous commençons déjà à subir, selon la BM.
1Des vagues de chaleur extrême
Les températures moyennes ont déjà monté d'environ 0,8 degré depuis la révolution industrielle du XIXe siècle. Ces hausses constantes des températures s'accompagnent de vagues de chaleur "exceptionnelles et sans précédent", note le rapport. "Si les politiques actuelles se maintiennent, il y a 40 % de probabilités que le réchauffement dépasse les 4°C d’ici à 2100." Dans ces conditions, ces épisodes de grande chaleur sont amenés à se répéter.
2L'élévation du niveau de la mer
Le niveau des mers continuera à grimper pendant des siècles parce que les vastes étendues de glace du Groenland et de l'Antarctique ne fondent que très lentement. Même si les températures restent au niveau actuel, le niveau des mers montera de 2,3 mètres dans les 2 000 prochaines années.
"L’élévation du niveau de la mer menace particulièrement les populations urbaines des régions du Moyen-Orient, d'Afrique du Nord et d’Amérique latine et Caraïbes", précise le document. Car, dans ces régions du monde, d'importantes infrastructures sont situées le long des côtes.
3Des tempêtes plus fréquentes
Et cette élévation des mers va accroître sensiblement le risque de tempêtes et de cyclones tropicaux. Or, le rapport explique que ces phénomènes extrêmes frapperont durement les populations pauvres des villes et des campagnes. Car elles occupent souvent des logements de fortune situés dans des zones à haut risque.
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