Juin 2022 a été le troisième mois de juin le plus chaud jamais enregistré dans le monde, selon le service européen Copernicus
La température moyenne mondiale pour juin a été supérieure d'environ 0,31°C à la moyenne relevée entre 1991 et 2020.
Juin 2022 a été le troisième mois de juin le plus chaud jamais enregistré dans le monde, selon des données du service européen sur le changement climatique Copernicus, publiées jeudi 7 juillet. Juin 2019 et 2021 sont les premier et deuxième mois les plus chauds connus à l'échelle mondiale.
Dans un communiqué, le programme d'observation du climat par satellites, navires, avions et stations météorologiques dans le monde entier, explique que plusieurs "faits marquants" ont eu lieu en juin 2022. La température moyenne mondiale pour juin a été supérieure d'environ 0,31°C à la moyenne relevée entre 1991 et 2020.
En Europe, il s'agit du deuxième mois de juin le plus chaud jamais enregistré, avec une température supérieure d'environ 1,6°C à la moyenne. Juin 2019 est le mois de juin le plus chaud jamais enregistré sur le Vieux Continent. "De nombreux records de température ont été battus en France et en Espagne – Biarritz, Saint-Sébastien en étant deux excellents exemples", écrit Copernicus. "Cette chaleur s'est également étendue à toute l'Afrique du Nord, où la Tunisie a égalé son record mensuel de température. De plus, à Banak, dans le nord de la Norvège, une température maximale quotidienne de 32,5°C a été enregistrée."
"Se préparer à ce qui s'annonce"
Copernicus évoque notamment des températures extrêmes enregistrées de l'Espagne à l'Italie. "Le sud-ouest de l'Europe, qui a connu sa première vague de chaleur dans la seconde moitié du mois de mai, a connu, quatre semaines plus tard, une nouvelle période de températures exceptionnelles qui a culminé le 17 juin", précise le communiqué. Outre cette région, des pays comme la France, le Japon ou encore les Etats-Unis ont également connu de fortes vagues de chaleur.
"Il est particulièrement important de mettre à la disposition du public des données fiables afin que chacun puisse suivre ces tendances et mieux se préparer à ce qui s'annonce."
Carlo Buontempo, directeur du service changement climatique de Copernicusdans un communiqué de presse
A l'inverse, au Groenland et dans la majeure partie de l'Amérique du Sud, l'étude souligne des températures plus froides en ce mois de juin. "On s'attend à ce que des vagues de chaleur semblables à celles observées cette année deviennent plus fréquentes et plus sévères dans les années à venir, tant en Europe qu'ailleurs", estime le directeur du service changement climatique de Copernicus, Carlo Buontempo, à la lumière de ces données.
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