Climat : les pays du G7 s'engagent à ne plus subventionner les centrales à charbon
Les ministres de l'Environnement de l'Allemagne, du Canada, des Etats-Unis, de la France, de l'Italie, du Japon et du Royaume-Uni ont promis "des efforts ambitieux et accélérés" pour réduire leurs émissions de CO2.
A trois semaines du sommet du G7 en Angleterre et à six mois de la conférence sur le climat COP26 à Glasgow, les pays riches du G7 se sont engagés vendredi 21 mai à mettre fin dès cette année aux aides publiques aux centrales charbon. Les ministres de l'Environnement de l'Allemagne, du Canada, des Etats-Unis, de la France, de l'Italie, du Japon et du Royaume-Uni ont promis "des efforts ambitieux et accélérés" pour réduire leurs émissions de CO2.
L'objectif est de limiter l'augmentation des températures en dessous de 1,5°C par rapport à l'ère préindustrielle, seuil au-delà duquel les scientifiques estiment que le changement climatique deviendra incontrôlable. Mais cela exigera "des actes significatifs de la part de tous les pays et en particulier des grandes économies émettrices", a reconnu le G7 dans son communiqué.
Le charbon, "principale cause de la hausse des températures"
Les puissances industrialisées s'en prennent ainsi en premier lieu au charbon, "principale cause de la hausse des températures" : "Reconnaissant que poursuivre les investissements mondiaux dans la production d'électricité à partir du charbon est incompatible avec l'objectif de 1,5°C, nous insistons sur le fait que les investissements internationaux dans le charbon non exploité doivent cesser dès maintenant."
Ces pays promettent donc "des mesures concrètes vers la fin absolue de nouvelles aides publiques directes à la génération d'électricité à partir du charbon d'ici à la fin 2021".
La COP26, "dernier espoir" pour rester en dessous de 1,5°C
Initialement prévue pour novembre 2020, la COP26, qui réunira des dirigeants issus de 196 pays, ainsi que des entreprises et des experts, avait été repoussé l'an dernier en raison du Covid-19. Mais les autorités britanniques ont confirmé mi-mai vouloir le tenir en novembre en présentiel. Son président, Alok Sharma, présente l'événement comme le "dernier espoir" de maintenir l'augmentation des températures en dessous de 1,5°C.
Selon les Nations unies, les émissions devraient diminuer de près de 8% par an pour ne pas dépasser l'augmentation globale de 1,5°C prévue dans l'accord de Paris, ce qui équivaudrait à économiser chaque année jusqu'en 2030 la même quantité d'émissions que pendant la pandémie.
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