Climat : le monde ne peut pas "débrancher" le système énergétique actuel, estime le président de la COP28

La nomination de Sultan Al Jaber, président du géant pétrolier des Emirats arabes unis, à la tête de la COP avait été très critiquée.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une centrale à charbon située à Cilegon (Indonésie), le 28 septembre 2023. (ADITYA IRAWAN / NURPHOTO / AFP)

Les propos risquent de faire polémique. Le président de la prochaine conférence de l'ONU sur le climat, la COP28, a appelé dimanche 8 octobre les gouvernements à renoncer à leurs "fantasmes". Sultan Al Jaber a pris comme exemple l'abandon précipité des infrastructures énergétiques existantes pour atteindre les objectifs en matière de climat.

L'épineuse question qui se pose à la communauté internationale est de savoir comment et quand abandonner les combustibles fossiles, alors que les températures mondiales s'approchent du seuil de 1,5°C au-dessus des niveaux de l'ère pré-industrielle. L'objectif de ne pas dépasser ce seuil a été fixé par l'accord de Paris en 2015. "Nous ne pouvons pas débrancher le système énergétique d'aujourd'hui avant de construire le système de demain. Ce n'est tout simplement ni pratique ni possible", a-t-il déclaré à l'ouverture de la Semaine du climat du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, une conférence organisée par les Nations unies à Riyad.

Les militants pour le climat ont critiqué la nomination de Sultan Al Jaber, président du géant pétrolier des Emirats arabes unis, ADNOC, à la tête de la COP28 qui s'ouvrira le 30 novembre à Dubaï. Mais il a cependant obtenu le soutien des participants à la COP, dont l'envoyé américain pour le climat, John Kerry, en partie parce qu'il se dit convaincu que "la réduction progressive des combustibles fossiles est inévitable".

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