Le Samu de Paris enregistre les premiers signes "annonciateurs" d'une canicule
Les températures augmentent dans la capitale et certaines personnes appellent pour se plaindre de symptômes. Mais il n'y a pas de réelle affluence d'appels liés à la chaleur, ajoute le chef de service du Samu de Paris.
Les premiers appels "annonciateurs" de la canicule ont été enregistrés mercredi 25 juillet par le Samu de Paris. "Le premier symptôme, c'est la température, la fièvre. (...) Ensuite, c'est une grande fatigue. Et puis, c'est mal à la tête et des sueurs profuses, ça veut dire que votre organisme réagit. Et ensuite, plus de sueurs", a expliqué Pierre Carli, chef de service du Samu de Paris, lors d'une visite de la ministre de la Santé à l'hôpital Necker.
Plan canicule : la Ministre @agnesbuzyn fait un point de situation @samudeparis accueillie par le Pr Pierre Carli @APHP @PatrickPelloux @MartinHirsch @meteofrance pic.twitter.com/zXUxH71n8q
— yann bubien (@yannbubien) 25 juillet 2018
Pierre Carli précise toutefois qu'il n'y avait pas encore de réelle "affluence d'appels liés à la chaleur au Samu". La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a assisté à une table ronde en présence d'associations et d'organismes de prévention et d'actions en cas de fortes chaleurs, alors que l'Ile-de-France était placée en vigilance orange canicule par Météo France depuis 24 heures.
Pas d'afflux aux urgences pour l'instant
"Pour l'instant, il n'y a pas d'afflux aux urgences, nous surveillons ça tous les jours, a souligné la ministre Agnès Buzyn. Nous allons faire des messages sur les autoroutes (...), nous verrons s'il est nécessaire la semaine prochaine, s'il y a une deuxième vague de chaleur qui se confirme, de faire des messages dans les grands médias nationaux. Pour l'instant, nous activons notre numéro vert et des messages ciblés dans les transports."
Météo France a placé mercredi neuf départements supplémentaires en vigilance orange à cause de la canicule, qui s'ajoutent à neuf départements de la région parisienne et du Nord déjà en vigilance.
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