Hauts-de-Seine : 9 000 euros d'amende pour se rafraîchir avec des bouches à incendie
:quality(50)/2017/06/21/phpqZQVVI_1.jpg)
Sanction sans précédent dans les Hauts-de-Seine. La justice a condamné des jeunes à 9 000 euros d'amende pour avoir ouvert des bouches d'incendie afin de se rafraîchir.
C'est le grand jeu de l'été : le street pooling. Forcer des bouches à incendie pour se rafraîchir quelques minutes. Mais la pratique peut coûter cher. Dans un quartier d'Asnières (Hauts-de-Seine), trois jeunes viennent de recevoir une amende de 9 000 euros chacun. Le prix de 2 000 mètres cubes d'eau gâchée. Une sanction qui divise. Trois adolescents ont été repérés grâce à un système de vidéosurveillance composé de 40 caméras. La mairie ne prend pas le phénomène à la légère.
La piscine leur aurait coûté un euro
L'ouverture des bouches à incendie lui a coûté entre 50 000 et 60 000 euros cet été. Pas question donc de faire payer le contribuable. "Ce sont des vies qui sont en jeu. Je pense qu'à un moment donné, il faut dire que ce n'est pas un jeu. On est une ville où il y a plein d'activité pour les jeunes. L'été, on leur offre la piscine à un euro s'ils veulent se rafraîchir", explique André Mancipoz, premier adjoint au maire. Cet été, en un mois, un millier de bouches d'incendie ont été ouvertes en Ile-de-France, soit l'équivalent de 240 piscines olympiques.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.