Canicule : les mairies vont recenser des lieux frais pour les plus vulnérables
Il s'agit de lieux publics accessibles gratuitement, comme les bibliothèques.
La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé, lundi 12 juin, avoir demandé aux mairies de faire un "recensement" des lieux, comme les bibliothèques, où les personnes vulnérables pourraient aller se rafraîchir lors de fortes chaleurs. Il s'agit de lieux frais d'accès gratuit et auxquels le public ne pense pas forcément.
La ministre s'exprimait à l'issue d'une réunion de tous les partenaires du plan national canicule (Samu, associations, Météo France, hôpitaux, ministères du sport, du travail...), activé, comme tous les ans, le 1er juin et alors que, selon Météo France, les températures maximales s'annoncent encore "exceptionnellement élevées" mardi et mercredi, avec "pas moins de 37 à 38 °C attendus de la vallée du Rhône à Carpentras, 35 à 36 °C d'Apt au Sud Luberon, et 30 °C sur le plateau d'Albion."
Effort particulier pour les personnes sous traitement médical
La réunion a aussi permis de repérer le problème des patients ayant des traitements psychiatriques lourds (neuroleptiques), qui sont "moins hydratés que les autres", car "ils n'y pensent pas eux-mêmes", a ajouté la ministre. "On va alerter les hôpitaux psychiatriques de la nécessité de faire un effort particulier pour les personnes sous traitements", a-t-elle dit.
La ministre a plaidé pour la nécessaire mobilisation de tous : "Chacun doit avoir un regard attentif aux gens de la rue, apporter une bouteille d'eau, appeler le 15" si besoin, "tout le monde est concerné", a-t-elle dit. La ministre a souligné l'importance de prendre des mesures de prévention sans attendre que les voyants soient au rouge.
Comme chaque année, le plan national canicule, avec son premier niveau de "veille saisonnière", a été activé le 1er juin. Il compte quatre niveaux d'alerte qui correspondent chacun à des actions de prévention et de gestion spécifiques.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.