Plan "Marseille en grand" : "Les premières écoles seront livrées à la fin de l’année, l’ensemble du plan c’est à 2032", précise Sabrina Agresti-Roubache

La flamme olympique doit arriver à Marseille (Bouches-du-Rhône). Les Jeux olympiques peuvent-ils arriver à ressouder le pays, qui semble plus divisé que jamais ? "J’ai sanctuarisé à peu près 20 000 places pour que les gamins [des quartiers prioritaires, ndlr] qui sont loin des sites des Jeux olympiques [puissent en profiter] et j’ai décidé de mettre trois millions d’euros pour qu’on puisse transporter les petits, les nourrir de manière correcte et qu’ils puissent dormir dans de supers endroits", explique Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté et de la Ville.

Plan "Marseille en grand" : "Une coquille vide à 5 milliards d’euros, on ne peut pas dire cela"

Il y a une grosse pression sociale sur ces Jeux olympiques. Beaucoup de professions revendiquent, menacent. Que leur dire ? "Je suis très attachée au droit de grève, en revanche je ne suis pas attaché au droit de grève qui voudrait où gâcher une fête ou permettre une espèce de moment de tensions", précise Sabrina Agresti-Roubache.

En septembre 2021, Emmanuel Macron avait lancé un grand plan pour Marseille. Est-ce une coquille vide ? "Non, une coquille vide à 5 milliards d’euros, on ne peut pas dire cela", dénote la secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté et de la Ville. La Cour des comptes et la cour régionale des Comptes ont néanmoins émis des réserves. "La Cour des comptes ne dit pas que les moyens ne sont pas fléchés, elle dit qu’il faut une instruction plus calibrée, il faut un calendrier et ils avaient raison", précise Sabrina Agresti-Roubache . Tout cela à quelles échéances ? "Les premières écoles seront livrées à la fin de l’année, l’ensemble du plan c’est à 2032", indique-t-elle.