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Jean-Marc Janaillac succédera à Alexandre de Juniac à la tête d'Air France KLM

Il prendra la tête du groupe à la fin du mois de juillet, au plus tard. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Jean-Marc Janaillac, alors PDG du groupe Transdev, au Salon européen de la mobilité, le 10 juin 2014, à Paris.  (ERIC PIERMONT / AFP)

Le conseil d'administration d'Air France KLM a choisi le successeur d'Alexandre de Juniac. Il s'agit de Jean-Marc Janaillac, actuel PDG de Transdev, a annoncé la direction dans un communiqué publié dimanche 1er mai. Alexandre de Juniac, qui a annoncé son départ début avril, quittera la tête du groupe au plus tard fin juillet, pour rejoindre l'Association du transport aérien international (IATA).

Jean-Marc Janaillac, 63 ans, est depuis 2012 PDG de Transdev, groupe international spécialisé dans le domaine des transports en commun (trains, trams, bus, etc.). Il a été précédemment président du directoire de RATP Dev et directeur général du développement de la RATP. Il a exercé des fonctions de direction générale au sein du groupe de tourisme Maeva et de la défunte compagnie aérienne AOM. Issu de la promotion Voltaire à l'ENA, la même que François Hollande, il a également été administrateur d'Air France de 1989 à 1994. 

Un groupe toujours en proie à des difficultés  

Le futur PDG héritera d'un groupe certes revenu dans le vert en 2015 après sept ans de pertes, mais toujours en proie à des difficultés face à la concurrence des compagnies low cost (dans les vols moyen-courriers) et de celles du Golfe (sur le segment long-courrier). Le groupe est aussi engagé dans des négociations délicates sur la productivité des pilotes d'Air France.

Le choix du nouveau PDG intervient d'ailleurs à la veille de la période d'ouverture à la signature par les syndicats de pilotes du projet d'accord "Perform 2020" de la direction, que le Syndicat national des pilotes de ligne a décidé de rejeter.

En octobre, les négociations autour de cet accord avaient conduit à des débordements. Lors d'un comité d'entreprise organisé après l'annonce de nouvelles suppressions de postes, Xavier Broseta, le directeur des ressources humaines, avait été pris à partie par des salariés. L'image de ce cadre, torse nu, la chemise déchirée, avait fait le tour du monde.

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