Violences sexuelles : la parole se libère à Sciences Po
Sciences Po est dans la tourmente. Deux jours après la démission de son directeur à Paris, la parole se libère sur les réseaux sociaux avec le mot-dièse #SciencesPorcs. Des enquêtes sont en cours jeudi 11 février.
Derrière les portes de Sciences Po, l’omerta a longtemps régné. Mais ces derniers jours, des centaines de témoignages affluent sur les réseaux sociaux. Sous le mot-dièse #SciencesPorcs, des étudiantes issues de tous les campus des IEP dénoncent des viols, des agressions sexuelles ou encore des attouchements.
“Les hommes ont le pouvoir”
Juliette, une étudiante de Sciences Po Toulouse, dénonce la culture du viol présente au sein de l’institution. “Il y a certes moins d’hommes numériquement, mais ce sont eux qui ont le pouvoir”, confie-t-elle. Face à ce déferlement de témoignages, la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal salue le courage des victimes et demande à la prestigieuse école de réagir : “Aucun de ces actes décrits ne doit rester impuni”. Une enquête préliminaire a été ouverte pour viol à Toulouse (Haute-Garonne), deux pour agressions sexuelles à Grenoble (Isère) et un signalement à la justice a été fait à Strasbourg (Bas-Rhin).
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