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Vidéo À seulement 20 ans, Sarah Gysler a fait le tour de la planète presque sans argent

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Durée de la vidéo : 3 min
Colombie, la Barbade, Chine... Tout quitter pour faire le tour du monde presque sans argent, c'est l'aventure qu'a vécue Sarah Gysler. Elle raconte son voyage initiatique dans son livre, "Petite" aux éditions Équateurs. Brut a pu la rencontrer.
VIDEO. À seulement 20 ans, Sarah Gysler a fait le tour du monde presque sans argent Colombie, la Barbade, Chine... Tout quitter pour faire le tour du monde presque sans argent, c'est l'aventure qu'a vécue Sarah Gysler. Elle raconte son voyage initiatique dans son livre, "Petite" aux éditions Équateurs. Brut a pu la rencontrer. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Colombie, la Barbade, Chine... Tout quitter pour faire le tour du monde presque sans argent, c'est l'aventure qu'a vécue Sarah Gysler. Elle raconte son voyage initiatique dans son livre, "Petite" aux éditions Équateurs. Brut a pu la rencontrer.

2700 euros. Voici la somme, à quelques euros près, que Sarah Gysler a dépensé en trois ans de voyages. "Le fait d’avoir coupé aussi le rapport à l’argent ça m’a aidée à imaginer une autre façon de vivre", témoigne la jeune femme. Sarah Gysler a en effet fait le tour de la planète, presque sans argent. Cela peut paraître difficilement faisable, voire impossible… et pourtant Sarah Gysler l’a fait. Aujourd'hui âgée de 23 ans, elle a déjà sillonné l’Europe en Transsibérien, rejoint la Colombie, traversé l’Atlantique ou encore monté une campagne humanitaire avec l'ONG Sea Shepherd.

Tout commence le jour où Sarah Gysler prend une mappemonde. Les circonstances du hasard l’enverront au Cap Nord. Ce sera le début d’un périple hors du commun. Pour se déplacer, cette jeune Suisse a opté pour le stop. "Ça existe depuis très longtemps et puis les gens savent ce que tu fais quand t’es au bord de la route avec ton pouce levé", raconte-t-elle.

Renouer avec la liberté

Le plus dur, selon elle, était de se nourrir. Mais Sarah Gysler a eu plus d’un tour dans son sac. Pêche, volontariat… La jeune femme a usé de plusieurs combines pour se substanter. "J’ai pu faire pas mal de récup’ parce qu’en Europe on gâche tout enfin, on balance tellement de nourriture comestible à cause des dates que s’en est aberrant", explique-t-elle. "J’ai aussi fait des moments de volontariat où pendant plusieurs jours, plusieurs semaines je suis à un endroit où je donne un coup de main et en échange, je suis nourrie logée".

Ce périple, sans se plier aux injonctions, lui a finalement apporté de la sérénité. "Le fait de partir comme ça et de rencontrer autant de bienveillance, autant d’amitié, ça m’a vraiment fait quelque chose, ça m’a rendue plus sereine, plus heureuse."

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