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A partir de mars, Twitter supprimera ou signalera les photos et vidéos falsifiées

Le réseau social veut mieux lutter contre les fausses informations, notamment avec l'élection présidentielle américaine qui approche.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
L'application Twitter sur un smartphone, le 1er février 2020, à Athènes (Grèce). (NIKOLAS KOKOVLIS / NURPHOTO)

Grand ménage en vue sur Twitter. A partir de mars, le réseau social supprimera ou signalera l'ensemble des contenus modifiés qui visent à tromper le public ou qui risquent de nuire à des personnes. Dit autrement, les vidéos falsifiées, les photo-montages ou les images incitant à la violence n'en feront bientôt plus partie. C'est ce qu'a affirmé la firme américaine, mardi 4 février, sommée (comme les autres réseaux sociaux) de prendre ses responsabilités, notamment pendant la présidentielle américaineLes tweets tombant dans ces catégories seront retirés ou étiquetés avec un avertissement. Le réseau pourra aussi réduire la visibilité des messages ou ajouter du contexte.

La plupart des grands réseaux sociaux ont mis en place des mesures combinant intelligence artificielle et ressources humaines pour lutter contre la désinformation, des fausses nouvelles aux "deep fakes" (des photos ou vidéos truquées hyper-réalistes).

YouTube fait aussi le ménage

Ils réagissent notamment à la pression des autorités européennes et américaines, alors que des campagnes de manipulation menées notamment sur Facebook en 2016 ont tenté d'influencer l'opinion lors de scrutins majeurs, comme l'élection présidentielle aux Etats-Unis ou le référendum sur le Brexit au Royaume-Uni. "Cette nouvelle règle s'ajoute aux nombreuses autres règles existantes pour réguler Twitter, rappelle Yoel Roth, responsable de l'intégrité de la plateforme. Nous empêchons par exemple depuis des années la propagation des images et vidéos de contenus sexuels fabriqués ou falsifiés, très répandus sur internet".

Lundi, c'est YouTube, la plateforme vidéo de Google, qui a annoncé des mesures similaires sur les "contenus manipulés ou falsifiés", "dans le but de tromper les utilisateurs" et "qui posent un risque flagrant de dommages". Facebook, de son côté, permet toujours les publicités politiques, et les exempte même de son système de vérification des faits.

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