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Finistère : 36 ans après, Céline retrouve la personne qui l'a sauvée de la noyade sur une plage de Plougastel

36 ans après avoir failli se noyer, une Finistérienne a retrouvé la personne qui lui a sauvé la vie sur une plage de Plougastel. C'est l'histoire que rapporte France Bleu Breizh Izel. 

Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Breizh Izel
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Plougastel, Finistère. (CAPTURE D'ECRAN GOOGLE MAPS)

En juillet 1984, Céline a quatre ans et demi. Elle jouait dans l'eau avec ses cousins lorsqu'elle a glissé et n'a pas pu se redresser. C'est une personne qu'elle ne connaissait pas qui l'a sauvée. 36 ans après, elle a souhaité la retrouver. Cela fait longtemps qu'elle y pensait. Mardi 7 avril, Céline se décide à poster un message sur Facebook sur la page des habitants de Plougastel, "Tu viens de Plougastel, si...", raconte France Bleu Breizh Izel.

Elle lance alors son avis de recherche. "Il s'agit d'un homme qui a réanimé une petite fille sur la plage de Porz Al Lorc'h un jour de juillet 1984." Dans son message, la jeune femme de Plougastel précise : "Il connaissait les gestes de premiers secours, c'est tout ce que j'ai comme information". Et elle ajoute : "Il était peut-être simplement en vacances au bon endroit, au bon moment."

Une sauveteuse surnommée "Mamie Jeanne"

Des dizaines de personnes la contactent. Au fil de plusieurs recoupements, elle découvre que son sauveur est en fait une sauveuse. Elle suit la piste de "madame Kervella, connue sous le pseudo de Mamie Jeanne. Elle passe tous ses étés en haut de la grève." Céline trouve son numéro de téléphone et arrive à la joindre. "Elle m'a fait cracher l'eau et m'a fait un massage cardiaque. Ma tante m'a montée en voiture au cabinet médical du docteur Henry avec Mamie Jeanne à l'arrière dans la voiture, en train de continuer à me masser", explique Céline.

36 ans après, Céline a hâte que le confinement prenne fin pour retrouver celle "qui a fait en sorte que mon cerveau ait toujours de l'oxygène", témoigne la quadragénaire. "Par miracle, je n'ai eu aucune séquelle." Fruit du hasard, Mamie Jeanne, sa bonne étoile, passe toujours ses étés en haut de cette grève, à deux kilomètres du domicile de Céline.

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