Cet article date de plus de dix ans.

Données privées : Google, Twitter et Facebook attaqués par l'UFC

Facebook, Twitter et Google + sont assignés mardi devant le tribunal de grande instance de Paris par l'UFC-Que Choisir. L'association de consommateurs leur demande de rester dans les clous de la loi française pour les contrats et le respect des données personnelles.
Article rédigé par Evelyne Chatelais
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

L'étape judiciaire
va être franchie après dix mois de discussions. Les arguments de l'UFC Que
Choisir pour clarifier les contrats des trois grands réseaux sociaux n'auront pas pesé.
L'association leur reproche de s'affranchir du code de la consommation et de la
loi Informatique et libertés
. Faute de terrain d'entente et de solution à l'amiable, la difficile partie va
se jouer devant la justice à Paris.

Des habitudes sous surveillance 

Selon l'association de consommateurs, la surveillance de l'utilisateur est organisée à son insu. Camille Gruhier prend
l'exemple de l'icône servant à partager un message ou un article via Twitter, Facebook
ou Google+. Et l'UFC Que-Choisir a tourné des vidéos-démonstration, plutôt amusantes. 

 

 

 "Ce sont des icônes
espions, qui permettent de savoir que vous avez visité la page et qui suivent
votre comportement sur internet. Cela favorise la publicité ciblée."

Un contrat clair et dans les clous de la loi

Au-delà de la
surveillance des comportements, Amel Taleb, juriste à l'UFC-Que Choisir, plaide
en faveur d'une meilleure lisibilité des contrats entre les réseaux sociaux et
les utilisateurs. Des contrats établis en français sont exigés avec des clauses
respectant les codes et les lois nationales, prévues pour protéger les données personnelles.

Faute de résultats
sur les demandes de l'association formulées en juin 2013, l'assignation est
prévue mardi à Paris et c'est une longue bataille juridique qui est lancée.  Parallèlement, l'association de consommateurs a lancé une pétition en ligne

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