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Vidéo Bruno Le Maire veut réguler certaines activités liées au métier d’influenceur

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 5 min
Interdiction de la promotion de la chirurgie esthétique, contrat entre la marque et l’influenceur lors de placements de produits, accord parental pour exercer le métier si l'on est mineur, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, souhaite encadrer le métier d’influenceur, à travers différentes mesures phares.
VIDEO. Bruno Le Maire veut réguler certaines activités liées au métier d’influenceur Interdiction de la promotion de la chirurgie esthétique, contrat entre la marque et l’influenceur lors de placements de produits, accord parental pour exercer le métier si l'on est mineur, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, souhaite encadrer le métier d’influenceur, à travers différentes mesures phares. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Interdiction de la promotion de la chirurgie esthétique, contrat entre la marque et l’influenceur lors de placements de produits, accord parental pour exercer le métier si l'on est mineur, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, souhaite encadrer le métier d’influenceur, à travers différentes mesures phares.

Depuis l’apparition des réseaux sociaux, un nouveau métier s’est imposé sur le web : celui d’influenceur. Sur Youtube, TikTok ou Instagram, leur activité principale consiste à créer du contenu et le partager à leur communauté. Une profession nouvelle qui fait débat depuis que plusieurs affaires d'escroqueries et de fraudes ont émergé. Face à ces accusations, le ministère de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique souhaite encadrer ces pratiques. 

Des mesures phares pour encadrer l’influence 

Pour Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et de finances, l’influence est un “secteur dynamique, créateur d’emploi, inventif où la France fait partie des leaders mondiaux”. Il est donc important de définir, avant tout par la loi, l’activité d’influenceur. Lors des placements de produits, un contrat entre l'influenceur et la marque devrait être établi afin de protéger l’influenceur face à la marque “plus puissante que lui” et de faire valoir une “juste rémunération”. Concernant la promotion de la chirurgie esthétique sur les réseaux sociaux, une proposition de loi devrait être adoptée la semaine prochaine.

Les mineurs sont également au cœur de ces nouvelles mesures, à commencer par la pratique du métier qui devrait être assortie d’une autorisation parentale pour exercer ou apparaître sur une vidéo d’influenceur selon le ministre. Concernant les influenceurs mis en avant par leurs parents, cette activité ne sera plus possible sans l’autorisation préalable de l’État. “Les revenus devront être sur un compte bloqué pour qu’on ne puisse pas utiliser ses enfants à des fins commerciales. C'est bien le minimum”. 

Une loi pour davantage protéger les victimes 

Pour que le secteur se développe bien et de manière positive, il faut que les arnaques et les abus soient repérés et sanctionnés”. Le ministre affirme qu’une brigade au sein de la Direction générale de la consommation et de la répression des fraudes sera mise en place pour repérer les abus et les pratiques frauduleuses. Les victimes pourront signaler les abus qu’elles auront vu concernant “la commercialisation d'un produit défectueux, frauduleux, le placement de produit sans qu'il y ait indication de la marque, des visages où on n'indique pas qu'il y a eu des retouches alors qu'il y en a. Ces signalements seront remontés à la brigade de la DGCCRF pour lui permettre de trier, vérifier et transmettre à la justice les différents éléments. 

Le ministre prévoit des sanctions à l'encontre de ceux qui pratiquent le commerce abusif. Les sanctions financières peuvent aller jusqu'à 300 000 euros et la fermeture des sites si un cas de récidive est observé. Les influenceurs domiciliés à Dubaï ou ailleurs seront également concernés par ces lois : “S’il exerce une activité d'influenceur en France sur le consommateur français, il sera évidemment soumis aux mêmes règles et aux mêmes sanctions”. 

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