Cet article date de plus d'onze ans.

Près de 80% des Français sont prêts à échanger virtuellement avec leur médecin

Selon un sondage, les Français ne sont pas opposés à échanger virtuellement avec leur médecin, qu'il s'agisse de problèmes bénins ou de maladies chroniques.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Près de 80% des Français sont prêts à échanger virtuellement (SMS, mail, internet) avec un médecin, selon un sondage. (SUEDHANG / CULTURA CREATIVE / AFP)

Consulter son médecin par téléphone ou par internet, plutôt que de se déplacer à son cabinet ? Les Français n'y sont pas opposés, à en croire un sondage BVA réalisé pour la fédération d'entreprises Syntec Numérique et diffusé jeudi 17 octobre par 20 minutes, 01net et BFM Business.

Près de 80% des Français sont prêts à échanger virtuellement (SMS, mail, internet) avec un médecin, que ce soit pour le suivi d'une maladie chronique ou une question de santé bénigne. Selon ce sondage, 83% des personnes interrogées sont prêtes à recourir à la télémédecine pour échanger avec l'équipe soignante en cas de maladie chronique, 82% à le faire pour communiquer avec l'équipe chargée du suivi postopératoire, et 76% à échanger régulièrement de la sorte avec leur médecin traitant si elles ont des problèmes de santé bénins et/ou ne nécessitant pas d'auscultation.

Les seniors pas réticents

Les seniors n'ont pas d'a priori sur la télémédecine : 78% des plus de 65 ans y sont prêts, contre 74% des 25-34 ans.

Par ailleurs, 85% des personnes interrogées se disent favorables au dossier médical personnel (DMP). Le dispositif, lancé en 2004, vise à regrouper les données médicales de chaque patient dans un dossier électronique afin d'améliorer la communication entre les professionnels de santé et éviter les examens redondants ou inutiles. Le DMP peine à se mettre en place et la ministre de la Santé, Marisol Touraine, s'est engagée à le relancer dans le cadre de la stratégie nationale de santé.

Sondage réalisé auprès d'un échantillon de 1 021 personnes âgées de 15 ans et plus, représentatif de la population (méthode des quotas), interrogées par internet les 3 et 4 octobre.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.