Les douanes se sont servies de bitcoins pour piéger un trafiquant
Elles ont utilisé ces bitcoins pour infiltrer un réseau de trafiquants sur internet.
Les douanes doivent s'adapter évolutions des trafics. Pour la première fois, elles se sont servies de bitcoins, une monnaie virtuelle, pour interpeller un revendeur de stupéfiants fin décembre, a révélé un responsable devant la commission des Finances, mercredi 15 janvier.
Les douanes ont utilisé les bitcoins "pour infiltrer" un réseau de trafiquants sur internet, a expliqué Jean-Paul Garcia, directeur national du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) au cours d'une audition au Sénat consacrée aux monnaies virtuelles. Contactée par l'AFP, la direction des douanes n'a pas été très prolixe. Elle a seulement précisé qu'une interpellation avait eu lieu fin décembre dans le département de la Loire.
La loi sur la sécurité intérieure (Loppsi) permet à certains agents de se faire passer pour des acheteurs, de stupéfiants ou de produits contrefaits par exemple, afin de constater des infractions. La direction des douanes a expliqué que, dans le cadre de cette affaire, des bitcoins avaient été acquis, après un accord du parquet et confirmé qu'"il s'agit (bien) de la première affaire de ce type". Silk Road, un site internet clandestin qui acceptait cette monnaie virtuelle pour acheter ou vendre de la drogue en ligne, a été fermé par les autorités américaines en octobre 2013.
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