Pour Hollande, l'optimisation fiscale des géants de l'internet n'est "pas acceptable"
"Par rapport à ces grands groupes que l'on connaît, qui se mettent dans des pays à faible taux d'imposition des sociétés, nous devons agir", a déclaré le président, jeudi.
Alors que les rumeurs concernant un redressement fiscal d'un milliard d'euros visant Google continuent de courir, François Hollande a indiqué, jeudi 6 février, qu'il n'approuvait pas l'optimisation fiscale pratiquée par les géants de l'internet.
"Ce n'est pas acceptable et c'est pourquoi, au niveau européen comme au niveau mondial, on doit faire en sorte que l'optimisation fiscale, c'est-à-dire la tentation de certains grands groupes, concurrents d'ailleurs de nos entreprises, de s'installer là où l'on paie moins d'impôts, puisse être remise en cause", a déclaré le président lors d'une visite du siège du site de vente en ligne vente-privee.com, à La Plaine Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
"Chacun doit être dans les mêmes situations de concurrence, y compris sur le plan fiscal", a-t-il fait valoir. Et d'ajouter : "Par rapport à ces grands groupes que l'on connaît, qui se mettent dans des pays à faible taux d'imposition des sociétés, nous devons agir".
Sur la même ligne qu'Obama
"Quand j'irai aux Etats-Unis, dans quelques jours, avec le président Obama, nous sommes d'accord pour faire cet effort d'harmonisation fiscale", a enchaîné François Hollande.
François Hollande doit rencontrer son homologue américain du 10 au 12 février lors d'une visite d'Etat aux Etats-Unis. Il doit s'entretenir avec les principaux dirigeants d'entreprises de la Silicon Valley, près de San Francisco, parmi lesquels ceux de Facebook, Twitter, Mozilla ou Google.
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