Des robots qui vous regardent avec leurs grands yeux implorants, se lèvent, tombent, montent les bras au ciel ?
Seul stand réellement animé de l"e-G8 : celui d"Aldebaran, petite société française dirigée par un X-telecom de 52 ans, Bruno Maisonier.
Il retrace la génèse.
J"en avais eu l"idée quand j"étais étudiant dans les années 80. Je voyais tout le monde se précipiter sur des micro-ordinateurs qui ne servaient à rien. Il se passera la même chose avec la robotique, me suis-je dit”.
“J"ai fondé Aldebaran en 2004, ça me semblait le bon moment. Nos robots coûtent de 3000 à 12.000 euros l"unité. Pour l"instant, nous les vendons de 3000 à 12.000 euros l"unité à des labos de recherche, des hôpitaux…”
Car le robot est un bijou de sophistication : “Il y a 200 technologies dans un robot comme ça :de la reconnaissance vocale à la reconnaissance de visage, la stabilité, la marche, le fait de se relever…”
Comme au smartphone, on ajoutera au robot des applis à volonté, selon l"usage désiré, et des programmes dédiés.
Ils serviront à assister demain les personnes âgées (surtout dans leur version d"1,30 mètre : ils sont alors capables de soulever des corps ou de les aider à se mouvoir).
Ils servent déjà à soigner les enfants autistes, qui interagissent plus facilement avec les robots qu"avec des êtres humains dont ils peinent à décoder les expressions du visage.
Les robots pour le grand public ? Ca va être dans 18 mois, “allez, deux ans !”, estime Bruno Maisonier. Pour l"instant, Aldebaran emploie 125 personnes, compte deux filiales (une à Boston, une à Shanghaï). “Nous sommes le leader mondial de cette robotique humanoïde”, affirme le patron d"Aldebaran. La preuve ? L"université de Tokyo, qui lance un nouveau cours de robotique, lui a acheté 40 robots.
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