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Vidéo Raffarinades et portrait

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Raffarinades et portrait
Article rédigé par France 3
France Télévisions

A l'heure où Jean-Pierre Raffarin menace de quitter une UMP en pleine droitisation, Serge Cimino dresse pour le GrandSoir3 un savoureux portrait de ce Premier ministre de Jacques Chirac qui donna son nom à une figure de style.

Qui a dit "la route est droite, mais la pente est raide" ? Du patronyme de cet homme politique est dérivé le substantif "raffarinade", désignant une sortie frappée au coin du bon sens. Quoique parfois sybilline, comme celle-ci, au moment du référendum sur la Constitution européenne : "Win, the “yes” needs the “no” to win, against the “no”" (sic). Un sens de la formule tout droit venu de la com et du marketing - des cafés Jacques Vabre, dans les années 70. Savourez ces images "vintage" d’un jeune giscardien rentrant de Chine, présenté par un Michel Denisot aux cheveux presque longs, et promettant un "choc Giscard-Mao" !

Mais c'est bien plus tard, le 10 mai 2002, que les Français font vraiment connaissance avec Jean-Pierre Raffarin. Jacques Chirac, élu largement grâce à un front républicain uni contre le Front national – eh oui, ça existait encore – en fait son Premier ministre.

Dix ans après, Jean-Pierre veille. Et tweete : "Alerte rouge. Le vote FN est une ligne de fracture pour l’UMP. C’est notre pacte fondateur qui est en cause." De quoi menacer de claquer la porte du parti. Parfois, la pente est raide et la route aussi…

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