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Vidéo La Grande Collecte : ces Français qui ont confié leurs souvenirs aux archives

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VIDEO. La Grande Collecte : ces Français qui ont confié leurs souvenirs aux archives (FRANCE 2 )
Article rédigé par France 2
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Ils sont des milliers à avoir participé à la Grande Collecte, un appel porté par la Bibliothèque nationale de France pour réunir les archives de la Première Guerre mondiale conservées par les particuliers. 

Comme des milliers de Français, le couple Perrin a répondu à l’appel de la Grande Collecte, lancé l’année dernière. En trois jours, des milliers d’objets et de documents datant de la Première Guerre mondiale ont été numérisés afin d’être rendus publics.

Une histoire que s’est réappropriée toute la famille

Louis-Antoine Perrin est tombé au front en 1915. Son neveu et son épouse ont conservé sa malle, renfermant ses effets militaires. Son, képi, sa veste d’uniforme, son casque. "Les affaires de l’oncle Louis, c’était sacré !", a témoigné Roseline Perrin au micro de France 2. L’année dernière, le couple a accepté de prêter aux archives départementales la malle ainsi que tout son contenu. Une opération qui a permis à Roseline Perrin de se plonger dans l’histoire de ce grand-oncle, mort trop jeune. Et c’est toute la famille qui désormais connaît le destin tragique de l’aïeul, mort pour la France. Comme sa petite fille qui a tenu à voir toutes les affaires que contenait la malle. "Ça fait 20 ans qu’elle vient dans le Midi, que la malle est dans le grenier. Personne ne l’ouvre !"

Une œuvre collective

Certains particuliers ont choisi de léguer leurs souvenirs à l’occasion de la Grande Collecte, une façon de s’assurer de leur bonne conservation. Des médailles, des lettres, ou encore une tablette de chocolat, encore intacte.

Le grand-père d’Olivier Bot a réalisé des clichés dans les tranchées, témoignages d’exception de la vie sur le front. Son petit-fils a numérisé les photographies pour les confier aux archives. "Je suis sorti des archives avec le même sentiment qu’en sortant du bureau de vote, c’est-à-dire qu’on participe à quelque chose de commun", a-t-il expliqué.

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