: Vidéo Drame du Rana Plaza : un collectif demande des comptes au gouvernement français
En avril 2013, 1 138 personnes ont trouvé la mort dans l'écroulement d'un immeuble de la capitale du Bangladesh qui abritait des ateliers de confection travaillant pour de grandes marques occidentales.
Un an après le drame du Rana Plaza, à Dacca, au Bangladesh, un collectif d'associations a organisé un "happening" devant Bercy, jeudi 24 avril, pour interpeller les pouvoirs publics "sur les mesures prises pour éviter de futures tragédies". Une trentaine de militants étaient réunis, revêtus d'un drap blanc, avec des étiquettes : "Shana, 21 ans, couturière, 3e étage" ou "Reza, 17 ans, couturier, 2e étage". Quelque 1 138 personnes ont trouvé la mort dans l'écroulement d'un immeuble de la banlieue de la capitale qui abritait des ateliers de confection travaillant pour de grandes marques occidentales. Et 2 500 ont été blessées.
"Le gouvernement français fait la sourde oreille"
"Cela fait un an que les victimes attendent d'être indemnisées, d'avoir accès à la justice et un an qu'on interpelle les pouvoirs français en leur disant : 'qu'allez-vous faire pour empêcher de futurs drames et pour empêcher cette irresponsabilité des multinationales ?'", a déclaré Fanny Gallois, porte-parole de Peuples solidaires. "La cible aujourd'hui, c'est François Hollande", a indiqué de son côté Nayla Ajaltouni, du collectif Ethique sur l'étiquette, pour laquelle "le gouvernement fait la sourde oreille".
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