Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées mardi à Paris pour la "Journée sans immigrés"
Une dizaine d'autres se sont rassemblées à Marseille. Tous entendaient protester contre les "propos indignes" de "politiques visant à stigmatiser ou criminaliser les immigrés".
Rassemblés place de la Bourse (IIe arrondissement) à Paris, les manifestants ont déployé une banderole "Tous libres et égaux en droits, ou le 1er mars ce sera sans moi".
"Les partis républicains de droite comme de gauche se sont appropriés la thématique qui initialement était d'extrême droite: la stigmatisation de l'immigration est devenue une constante", a déploré un des fondateurs du collectif, Luc Ngwé.
Un rassemblement similaire devait se tenir place de la République à Lille, tandis qu'à Lyon, le rendez-vous est fixé place des Terreaux à 12H00 pour un rassemblement et à Saint-Etienne à 16H00 à la Bourse du travail pour une "table ronde sur les apports de l'immigration".
"Marquer la nécessité" de la "présence" des immigrés
L'idée du collectif est de faire du 1er mars une journée de mobilisation des immigrés "en cessant de consommer et/ou de travailler", afin de "marquer la nécessité de notre présence".
La date du 1er mars a été choisie car elle marque l'anniversaire de l'entrée en vigueur en 2005 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (Ceseda), qui instaurait une immigration "choisie" sur des critères économiques.
Plusieurs ONG et organisations syndicales soutiennent le collectif, qui a appelé à manifester dans tout le pays.
En 2010, la première "journée sans immigrés" avait mobilisé à la même date des centaines de personnes à Paris et suscité de multiples initiatives en talie.
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