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Une centaine de personnes, dont de nombreuses prostituées, ont manifesté mercredi soir à Paris

Tous réclamaient la reconnaissance d'un statut de "travailleur du sexe" assorti de droits sociaux et dénoncer toute velléité de réouverture des maisons closes, a constaté une journaliste de l'AFP.Parmi les slogans lancés : "on paie des impôts, c'est donc un vrai boulot", "vous couchez avec nous, vous votez contre nous".
Article rédigé par France2.fr
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  (France 3 Aquitaine)

Tous réclamaient la reconnaissance d'un statut de "travailleur du sexe" assorti de droits sociaux et dénoncer toute velléité de réouverture des maisons closes, a constaté une journaliste de l'AFP.

Parmi les slogans lancés : "on paie des impôts, c'est donc un vrai boulot", "vous couchez avec nous, vous votez contre nous".

Les manifestant(e)s dénoncent la loi de sécurité intérieure (LSI) de 2003 qui a institué le délit de racolage passif dont elles (ils) demandent l'abrogation.

Les associations appelant à cette marche - représentant les prostitué(e)s tels Le Bus des femmes, le collectif droits et prostitution, le syndicat des travailleurs du sexe (Strass), ou la lutte contre le sida comme Act Up, Arcat - avaient tenu dans la journée leurs 4e "assises de la prostitution" au Sénat.

"Nous sommes contre les maisons closes, les bordels sont totalement anachroniques: nous réclamons le droit commun et pas une réglementation spécifique", a déclaré Maîtresse Gilda, du Strass, lors d'une conférence de presse. Les participantes à ses assises se réclament d'une prostitution assumée et sans proxénète, qu'elles opposent vivement à la prostitution organisée par des réseaux de traite des êtres humains.

Le Strass entend organiser un modèle de "bordel autogéré", donc sans patron, dans les "semaines à venir" pour démontrer à quelle forme d'organisation de type "économie solidaire" ces prostituées ont réfléchi.

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