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Une adolescente de 14 ans était dans un état grave après avoir tenté de se suicider jeudi

Scolarisée au collège Henri IV de Vaujours (Seine-Saint-Denis), en sautant du 4e étage de l'établissement, un drame qui survient au lendemain du suicide par pendaison d'un garçon de 11 ans.
Article rédigé par France2.fr
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Collège Louis Bouvier à Saint-Laurent-en-Grandvaux où était scolarisé un garçon de 11 ans, qui s'est suicidé (AFP/JEAN-PIERRE CLATOT)

Scolarisée au collège Henri IV de Vaujours (Seine-Saint-Denis), en sautant du 4e étage de l'établissement, un drame qui survient au lendemain du suicide par pendaison d'un garçon de 11 ans.

Elle a été transportée à l'hôpital Necker, à Paris, dans un état grave, mais son pronostic vital n'est pas engagé, selon une source policière et le parquet. Elle souffre de multiples fractures.

Alors qu'elle devait aller en cours de sport, la collégienne a frappé à la porte d'une salle de classe et a demandé à l'enseignante d'entrer pour y récupérer un objet qu'elle disait avoir oublié, a expliqué le parquet de Bobigny. Elle est entrée, s'est dirigée vers la fenêtre et a sauté devant l'enseignante et les élèves.

Les policiers ont entendu les élèves et professeurs témoins de la scène. Ses camarades de classe, ainsi que ses amis et sa famille vont également être auditionnés. L'Education nationale a mis en place une cellule de crise et de soutien psychologique au collège. L'enquête a été confiée à la Sûreté territoriale de Seine-Saint-Denis.

Suicide d'un enfant de 11 ans mercredi
Ce drame intervient au lendemain du suicide par pendaison d'un garçon de 11 ans, alors qu'il était seul chez lui à Saint-Laurent-en-Grandvaux, petit village du Jura. L'enfant souffrait d'une "très grande solitude" et faisait d'ailleurs l'objet d'un suivi psychologique, selon le parquet de Lons-le-Saunier.

Neuf jours auparavant, près de Lyon, une fillette de 9 ans s'était défenestrée du 5e étage après avoir laissé un mot dans lequel elle faisait part de son mal-être, notamment face au diabète dont elle souffrait. Ce cas de suicide infantile avait été qualifié d'"exceptionnel" par des experts psychiatres. "C'est exceptionnel. Ce sont quelques cas par an, moins de cinq parfois, et encore pour les moins de 13 ans", avait expliqué à l'AFP le président de l'association France prévention suicide Michel Debout, légiste et psychiatre.

"Il y a aussi le problème d'interprétation du geste. Certains considèrent que, pour se suicider, il faut avoir une conscience d'être mortel. C'est pour ça qu'avant 12/13 ans on ne classe pas un certain nombre de morts dans la catégorie suicide", avait-il ajouté.

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