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Un trafic de gravats issus des destructions de maisons rachetées par l'Etat après Xynthia à La Faute-sur-Mer, démantelé

Une plainte a été déposée, a dit vendredi le sous-préfet de Vendée, Sébastien Cauwel, selon qui "ces gravats appartiennent à l'Etat, c'est du vol et du recel de vol, et une infraction au code de l'urbanisme car c'étaient des déchets non traités".L'entreprise chargée de leur transport les envoyait vers une commune voisine pour remblayer un chemin.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Vue de débris devant des maisons dévastées par la tempête Xynthia, le 27 mars 2010 à La Faute-sur-Mer. (AFP - Frank Perry)

Une plainte a été déposée, a dit vendredi le sous-préfet de Vendée, Sébastien Cauwel, selon qui "ces gravats appartiennent à l'Etat, c'est du vol et du recel de vol, et une infraction au code de l'urbanisme car c'étaient des déchets non traités".

L'entreprise chargée de leur transport les envoyait vers une commune voisine pour remblayer un chemin.

"Une entreprise chargée de transporter les gravats du lieu de destruction des maisons à leur lieu de concassage, conduisait en fait ses camions sur la commune voisine de Triaize".
Le préfet de Vendée a porté plainte contre une "utilisation abusive" des gravats. A la demande du préfet, l'entreprise Genier Deforge chargée de la "déconstruction" des maisons a dénoncé son contrat avec la société chargée de transporter les gravats, Sita. "Un nouveau prestataire a été contacté", pour un contrat qui "prendra effet à compter du 26 avril 2011", a précisé la préfecture.

Sita "s'est engagée à retirer l'ensemble des matériaux" incriminés. Ils "seront donc bien traités aux termes du contrat initial", a-t-elle également ajouté.

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