Un mystérieux gang de détrousseurs qui ne s'attaque qu'aux Monoprix a commis un nouveau forfait lundi

Baptisé le "gang des aspirateurs" par la police judiciaire qui les traque depuis 2006, il cambriole les enseignes par un moyen peu ordinaire consistant à aspirer les espèces.

Une dizaine de forfaits lui ont été imputés en quatre ans, dont le butin varie de 10.000 à 60.000 euros dans le meilleur des cas.

Le mode opératoire de ces Pieds Nickelés modernes, rarement vu dans les annales policières, est toujours le même.

Le gang pénètre discrètement dans le magasin tôt le matin ou tard le soir. Il profite que l'argent récolté par les caissières se fait par pneumatiques acheminés dans des conduits internes directement vers le coffre-fort de l'établissement.

Ils percent un trou près du coffre, y placent un aspirateur à proximité et le tour est joué: les pneumatiques sont aspirés, a raconté à l'AFP une source proche de l'enquête, précisant que ce système n'est pas en vigueur dans tous les Monoprix. Il "faut savoir quels son ceux qui le font".

L'équipe est soupçonnée d'avoir sévi à Paris, en Seine-Saint-Denis et dans le Val-de-Marne.

Le dernier forfait en date est survenu à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) lundi au petit matin. Le gang a aspiré plusieurs pneumatiques contenant des espèces, pour un préjudice de "quelques dizaines de milliers d'euros".